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2023, mes bonnes résolutions de vapoteur

A chaque début d’année, son lot de bonnes résolutions… Si les fêtes ne vous ont pas laissé le temps de vous pencher sur la question, JeSuisVapoteur a quelques suggestions à vous soumettre. Objectif : devenir un vapoteur émérite en 2023.

Résolution n°1 : En 2023, je nettoie ma vapoteuse !

En cette nouvelle année 2023, vous le promettez, vous ne rechignerez pas à astiquer votre vapoteuse. Et cela ne signifie pas seulement nettoyer les tâches qui se voient ou celles qui collent… Non, on vous parle ici d’un réel entretien de votre matériel. Et entre nous, ce n’est pas du luxe, tant pour vous assurer une meilleure qualité de vape que pour prolonger la durée de vie de votre matériel. Commençons par le drip tip. Ce petit nid à bactéries se nettoie quotidiennement, puisque vous y collez vos lèvres une bonne partie de la journée. De l’eau chaude, du liquide vaisselle, une brosse à dents pour frotter puis un rinçage à l’eau froide feront l’affaire. S’il ne brille pas après cela, c’est qu’il est grand temps de le changer. Ne négligez pas non plus les pas de vis des batteries, qui se décrassent avec un coton tige imbibé d’alcool. Cela permet de retirer les dépôts et améliore le contact électrique. Pensez aussi à briquer le clearomiseur régulièrement et surtout, avant de passer à une nouvelle saveur… Et, tous les six mois, changez pour un neuf !

Résolution n°2 : Je ne joue pas avec mon taux de nicotine !

Si la nicotine est la clé d’un sevrage serein et efficace, le taux administré dans les e-liquides doit être adapté aux besoins du vapoteur et à sa consommation passée de cigarettes. Rappelez-vous en outre que consommer de la nicotine n’est pas mauvais pour la santé :  n’envisagez donc pas sa diminution comme une bonne résolution de nouvelle année ! Bien au contraire, il est primordial de prendre du plaisir dans la vape. Vouloir baisser trop rapidement sa consommation de nicotine, c’est prendre le risque de retomber dans les méandres du tabac ! Ainsi, avant de changer quoique soit, on doit être sûr d’être parfaitement à l’aise et confortable avec sa vape actuelle.

Résolution n°3 : Je ne fais pas n’importe quoi avec ma vapoteuse !

Vous ne voyez pas de quoi on parle ? Si l’on vous dit cigarette électronique à priori perdue mais finalement retrouvée au fond d’un sac à l’hygiène douteuse, entre miettes, poussières et mouchoirs usagés… La mémoire vous revient ?! Investissez dans une petite pochette, pratique et accessible qui protégera votre vapoteuse et vous évitera de fâcheuses déconvenues ! Evitez de même de la laisser traîner n’importe où, de l’oublier ou encore de la prêter. On sait bien qu’il est tentant de faire tester son nouvel atomiseur ou son dernier e-liquide adoré à celui qui vous a initié à la vape, mais n’oubliez pas que le drip tip est le cœur de toutes les contaminations infectieuses…

Résolution n° 4 : Je surveille mon accu

Elément essentiel au bon fonctionnement d’une vapoteuse, l’accu n’est certes pas éternel, mais comment savoir qu’il a fait son temps ? Certains indices vous mettront sur la voie. Par exemple, une batterie qui a une autonomie de plus en plus faible peut être considérée comme usagée. En effet, après plusieurs mois de bons et loyaux services, les accus perdent peu à peu en performance, finissent par manquer d’autonomie et à surchauffer lors de l’utilisation. Il est alors inutile d’espérer une amélioration quelconque : la baisse d’autonomie comme la tendance à chauffer ne feront que s’accentuer… De la même façon, surveillez le “sleeve“, c’est-à-dire le plastique de protection autour de la batterie qui joue le rôle d’isolant. Il se doit d’être toujours en parfait état. S’il est abîmé, le risque de court-circuit est réel. Deux options s’offrent alors à vous : remplacer l’isolant détérioré par des wraps neufs ou tout simplement remplacer l’accu. Des traces sombres visibles sur l’accu méritent de même toute votre attention. S’il s’agit de rouille, changer l’accu est la seule et unique solution. Idem en cas de coups ou de traces de chocs.

Résolution n° 5 : En 2023, je ne jette pas mes accus n’importe où

Le traitement de nos appareils électriques et électroniques est règlementé par la législation européenne. S’il est interdit de jeter dans les ordures ménagères ces “Déchets d’Equipements Électriques et Électroniques”, regroupés sous le sigle DEEE, c’est parce qu’ils peuvent contenir des substances dangereuses et nocives pour l’environnement et la santé.

Les cigarettes électroniques, tout comme leurs batteries et leurs chargeurs appartiennent à la catégorie des « petits appareils ménagers » de la famille des équipements électriques et électroniques. A ce titre, elles doivent être jetées dans des poubelles spécifiques. Bon nombre de boutiques et de supermarchés ont des dépôts ou des points de collecte pour batteries usagées, il vous suffit donc de les y déposer. Mise en œuvre en France en 2014, cette directive vise à réduire le nombre de ces équipements jetés dans des décharges, et veille à ce que tous les déchets recyclables soient récupérés et recyclés.

Résolution n°6 : En 2023, j’achète des e-liquide français

Pourquoi ? Pour être certain de leur qualité, pardi ! Les e-liquides français nicotinés sont déclarés à l’ANSES, l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, et doivent donc respecter toutes les normes en vigueur concernant la qualité et la sécurité. De la même façon, l’étiquette d’une fiole française présente une liste claire et exhaustive des ingrédients, annoncés par ordre décroissant et indique clairement le taux de nicotine. La date limite d’utilisation optimale, qui ne peut d’ailleurs pas excéder 18 mois après fabrication, est aussi notifiée. Enfin, privilégier les achats en boutiques spécialisées est toujours un plus : les commerces généralistes et autres buralistes sont souvent bien moins regardants sur la composition des produits qu’ils vendent. Et la plupart du temps, ils n’ont aucune connaissance en matière de vape.

Résolution n°7 : se lancer dans le DIY, oui mais pas n’importe comment !

Un e-liquide n’a besoin que de deux ingrédients pour créer de la vapeur, du propylène glycol et de la glycérine végétale. À cette base s’ajoutent la nicotine et les arômes alimentaires utilisables en vape. Non obligatoire pour vapoter, la première est néanmoins cruciale pour aider l’ancien fumeur à décrocher, tandis que les arômes ajoutent de la saveur et sollicitent les sens, point primordial d’un sevrage réussi. Ainsi, si le DIY vous tente, concevez votre liquide sans additif, avec peu d’arômes sucrés, et le plus simplement possible. Comprenez avec une base propylène glycol et glycérine végétal, de l’arôme pour cigarette électronique et de la nicotine si nécessaire. De plus, respectez les recommandations de dosage des professionnels : tout a été étudié en amont afin de maîtriser la quantité de substances volatiles dégagées. Veillez également au dosage de nicotine : un taux trop fort peut provoquer des malaises, des nausées ou des maux de tête et un taux trop bas, insuffisant pour combler sa dépendance, engendre le manque et avec lui, l’irritabilité, les insomnies, l’anxiété…

Résolution n°8 : En 2023, je m’engage à suivre mes sept premières résolutions. Parole de JeSuisVapoteur.

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