La Journée Mondiale de la Vape est un événement essentiel. Particulièrement celle de cette année, qui doit de nouveau combattre la désinformation au profit de la vérité !
Qu’est-ce que la Journée Mondiale de la Vape ?
La Journée Mondiale de la Vape a lieu depuis 2020. Aux origines de sa création, on retrouve des associations professionnelles nationales telles que l’ANPVU en Italie, l’Association Nationale Pour les Vapoteurs Unis, ou encore mondiales, comme la World Vapers Alliance (WVA).
Célébrée chaque 30 mai depuis, la Journée Mondiale de la Vape précède volontairement la Journée Mondiale Sans Tabac.
Son combat : informer et sensibiliser le plus de monde sur cette alternative très précieuse de réduction des risques, qui permet des avancées sans précédentes dans la lutte antitabagique mondiale.
3 informations clés sur le vapotage
- Depuis 2015, le vapotage est reconnu officiellement par le gouvernement britannique comme une méthode 95 % moins risquée que le tabagisme.
Cette donnée se confirme chaque année, rapports détaillés à l’appui.
- En 2023, la célèbre revue scientifique anglaise Cochrane a effectué l’étude la plus exhaustive à ce jour sur son efficacité et conclu :
l’usage de la cigarette électronique pour arrêter de fumer est associé aux meilleures chances de réussite, en comparaison à tout autre outil disponible sur le marché.
- Le 8 mai 2024, le rapport du collectif suédois Smoke Free Sweden est venu confirmer la double utilité de tels produits sans fumée dans la lutte contre le tabagisme.
Actuellement en Suède, la prévalence tabagique est évaluée à seulement 5,6 % de fumeurs, et les taux de maladies comme les décès liés au tabagisme sont désormais les plus bas de toute l’OCDE.
Chaque année, lors de la Journée Mondiale de la Vape, associations et acteurs majeurs de la réduction des risques viennent ainsi rappeler ces faits au travers de campagnes d’information et de mobilisation.
Tous tentent, coûte que coûte, de contrer la désinformation grandissante dans l’esprit des populations, de plus en plus sujettes au doute et confrontées aux fausses informations.
Tous somment également les gouvernements d’appliquer le principe du continuum du risque à ces produits. Soit de considérer chaque produit selon la moindre dangerosité qu’il représente face à la cigarette fumée.
Et, si ces différents objectifs sont au cœur de chaque Journée Mondiale de la Vape depuis maintenant 4 ans, ils se révèlent être encore plus essentiels en ce 30 mai 2024. Car les restrictions s’enchaînent autour du globe, et même les institutions sanitaires les plus éminentes prennent le parti pris de la duplicité et de la malhonnêteté.
Au détriment des vies de plus de 8 millions d’âmes dans le monde.
Une Journée Mondiale de la Vape 2024 contre la désinformation
La France en témoigne. D’après les divers sondages réalisés récemment par l’institut BVA Xsight pour Kumulus Vape ou encore l’institut français d’opinion publique (IFOP) pour JeSuisVapoteur, on se trouve aujourd’hui face à un dangereux clivage.
Si les consommateurs attestent bien de l’importance que revêt la cigarette électronique dans leur quotidien et sur leur santé, fumeurs comme grand public sont plus partagés. Toutefois, lorsque l’information est pleinement partagée, comme cela a été le cas lors de la conférence citoyenne menée par l’IFOP et JSV, bien des mythes partent en fumée. Et les citoyens sont alors en mesure de se faire un avis plus général et éclairé sur la pratique.
Malheureusement, la désinformation reste l’arme préférée des différents détracteurs de la cigarette électronique. Dont l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui en a fait le pilier de chacun de ses communiqués.
Vapotage ou tabagisme : un même combat d’après l’OMS
Dans le cadre de la Journée Mondiale Sans Tabac 2024, l’OMS a souhaité mettre l’accent sur une thématique bien particulière : « protéger les enfants de l’ingérence de l’industrie du tabac » ¹.
Selon ses dires, on se trouverait face à un vaste complot. Les cigarettiers seraient à l’origine de toutes ces industries proposant des produits à la nicotine. E-cigarette, puff ou encore sachet de nicotine, tous n’auraient qu’un seul et même objectif : rendre dépendant chaque nouvelle génération afin d’assurer la descendance du tabagisme.
« Pour continuer à engranger des milliards de dollars de recettes, l’industrie du tabac doit remplacer les millions de clients qui meurent et ceux qui arrêtent de fumer chaque année. Afin d’atteindre cet objectif, elle s’efforce d’instaurer un environnement propice à l’adoption de ses produits par la nouvelle génération, dans lequel, notamment, une réglementation laxiste permet de garantir que ses produits sont disponibles, à un coût abordable. L’industrie du tabac met également au point des produits et des tactiques publicitaires qui attirent les enfants et les adolescents, approchés par le biais des médias sociaux et des plateformes de streaming »
¹ Communiqué de presse de l’Organisation Mondiale de la Santé, Journée mondiale sans tabac 2024.
En réponse anticipée à cette journée, la Journée Mondiale de la Vape entend donc rappeler plusieurs vérités.
La World Vapers Alliance s’en est notamment chargée, en présentant une réfutation en 10 points des principaux mythes et légendes circulant sur la vape.
10 idées reçues sur la vape
Mythe 1 : le vapotage est plus nocif que le tabagisme.
Réalité : vapoter est 95 % moins risqué que de fumer.
Mythe 2 : vapoter n’aide pas à arrêter de fumer.
Réalité : le vapotage a déjà aidé des millions de fumeurs à arrêter de fumer.
1,6 millions seulement en France d’après l’étude de l’Institut Molinari !
Mythe 3 : la nicotine provoque le cancer.
Réalité : la nicotine n’est pas le problème. Substance addictive, certes, elle n’est pas pour autant cancérigène.
Les maladies et décès liés au tabagisme viennent entièrement de la combustion. C’est elle qui libère d’innombrables toxines et composés nocifs pour la santé. D’ailleurs, les thérapies officielles (substituts nicotiniques) en délivrent, sans que cela ne pose le moindre problème sanitaire.
Mythe 4 : le vapotage provoque des maladies pulmonaires, telle que la maladie EVALI aux États-Unis.
Réalité : si le vapotage a d’abord été pointé du doigt, il été mis hors de cause par le Centre de Contrôle des Maladies (CDC). Il s’agissait en effet d’acétate de vitamine E, laquelle avait été vendue illégalement au marché noir comme de l’huile de THC et utilisée dans des cigarettes électroniques.
Mythe 5 : il existe un vapotage passif comme il existe un tabagisme passif.
Réalité : le tabagisme passif existe. Le vapotage passif n’a jamais été confirmé par les données. Au contraire, les différentes études effectuées prouvent que la vapeur n’expose pas l’entourage d’un utilisateur aux substances nocives présentes dans la cigarette de tabac.
Mythe 6 : le vapotage est une porte d’entrée vers le tabagisme.
Réalité : vapoter n’encourage pas à fumer. Au contraire, il est une porte d’entrée pour sortir du tabagisme.
Là encore, bien des études le prouvent, dont celle menée par le professeur Bertrand Dautzenberg en octobre 2023.
Mythe 7 : les arômes de la vape ne sont pas destinés aux adultes.
Réalité : plus des deux tiers des vapoteurs adultes utilisent des arômes différents du goût tabac dans leur dispositif de vapotage.
Et, sans eux, près de la totalité affirment craindre de retourner vers la cigarette et ses dangers !
Même les études scientifiques en attestent : les arômes sont un aspect essentiel de la réussite du sevrage tabagique.
Mythe 8 : il existe une épidémie de vapotage chez les jeunes.
Réalité : les jeunes utilisent effectivement plus les dispositifs de vapotage à l’heure actuelle. Mais la majeure partie d’entre eux ont commencé par la cigarette. Qui plus est, la vape semble faire office de distracteur chez eux. Depuis son introduction dans cette population, les jeunes fument moins. À l’inverse, dès que des restrictions font surface, comme en Australie, la tendance s’inverse. Et ils se mettent véritablement à aller vers la cigarette de tabac fumé !
Mythe 9 : une fiscalité plus élevée améliorerait la santé publique.
Réalité : les taxes ont au contraire un impact négatif sur celle-ci. La taxation augmente notamment dangereusement les pratiques de contournement. Le marché noir s’en voit renforcer. De même que les produits non contrôlés et les assemblages “maison”…
Mythe 10 : il n’existe aucun preuve probante sur le vapotage. On doit donc le considérer comme dangereux.
Réalité : on a désormais plus de 15 ans de recul sur le vapotage. Contrairement à la cigarette fumée, aucun mort n’est à déplorer. Plus encore, les études scientifiques confirment chaque année le moindre risque généré par ces produits sans combustion.
Un message clair : le vapotage sauve des vies !
En 2011, on estimait le nombre total de vapoteurs dans le monde à 7 millions. Entre 2011 et 2018, ce chiffre a atteint les 41 millions. Aujourd’hui, on estime que leur nombre s’élèverait à plus de 55 millions.
La cigarette électronique peut ainsi se targuer de faire de plus en plus d’adeptes, mais surtout de sauver des vies ! Et c’est bien là ce qu’il faut retenir et véhiculer tout au long de cette journée !
À cette occasion, #JESUISVAPOTEUR se tient aux côtés de tous les consommateurs. La vape mérite d’être entendue et reconnue. C’est pourquoi nous vous invitons tous à vous mobiliser et à la défendre auprès de vos députés !