Etat des lieux du tabagisme en France
Après plusieurs années de baisse consécutives, la consommation de la cigarette de tabac est repartie à la hausse, confinements successifs, stress lié à la pandémie de COVID 19 et tensions sociales à répétition peuvent expliquer cette tendance. En France c’est 75000 morts par an imputables au tabagisme (info : Santé Publique France) et plus de 14 millions de fumeurs qui prennent le risque de fumer au détriment de leur santé. Avec une telle incidence sur la santé de la population française, un politique pour accompagner les fumeurs à arrêter de fumer devrait être une priorité de santé publique.
La nicotine contenue dans le tabac est la raison de cette addiction, mais la nicotine seule n’est pas dangereuse en soi. C’est la combustion du tabac qui génère les composés toxiques inhérents à la fumée du tabac inhalés par les consommateurs. La combustion du tabac d’une cigarette libère plus de 4 000 molécules différentes, dont 70 sont officiellement reconnues comme cancérigènes.
En supprimant la combustion, la cigarette électronique qui par ailleurs ne contient pas de tabac, réduit significativement l’inhalation de composés toxiques tout en délivrant la dose de nicotine nécessaire à l’ex-fumeur en train de se sevrer.
Comment passer de la cigarette classique à la vape ?
Dès lors, comment arrêter de fumer et débuter un sevrage efficace contre cette dépendance mortifère. L’addiction à la nicotine est une des plus tenaces, et la volonté seule n’est pas toujours suffisante pour contrecarrer ce besoin irrépressible.
C’est là que la cigarette électronique entre en service.
Mais vapoter ce n’est pas fumer, on ne vapote pas de la même façon qu’on fume. Souvent le néovapoteur pense qu’il suffit de continuer de mettre en pratique ses réflexes de fumeur pour y arriver, cette idée est trompeuse. En effet bien que la gestuelle et la délivrance nicotinique se rapprochent de l’usage d’une cigarette de tabac, la cigarette électronique demande une légère adaptation des habitudes du fumeur.
L’inhalation ne doit pas se faire de la même manière. Il y a un réel changement de tirage entre la cigarette électronique et les cigarettes classiques. Ces dernières ont un tirage très serré qui, couplé à différents agents de texture chimiques, évite de tousser au contact de la fumée émise par la combustion. Raison pour laquelle vous avez souvent tendance à tousser dès votre première bouffée sur votre cigarette électronique. Vous devez donc vous habituer à un tirage légèrement plus aérien.
Aspirer plus longuement et plus doucement tout en maintenant le bouton switch de votre cigarette électronique enfoncé. Ne gardez pas la vapeur trop longtemps dans vos poumons afin de ne pas avoir l’impression de suffoquer.
Vous allez également devoir vapoter plus régulièrement, pour ne ressentir aucun manque dû à la nicotine. En effet, la nicotine présente dans le E-liquide met plus de temps à agir que celle présente dans les produits du tabac. Elle agit également avec moins d’intensité puisque la composition d’un E-liquide (propylène glycol, glycérine végétale, arômes et nicotine) exclut les additifs présents dans le tabac tel que l’ammoniac qui sert à augmenter la dépendance à la nicotine en accélérant son absorption.
Avant de vous lancer, vous pouvez également consulter notre avis sur la cigarette électronique afin de comprendre pourquoi nous la défendons ainsi que de nombreuses institutions mais aussi l’ensemble de nos articles afin de vous aider à trouver la meilleure e-cigarette pour vous en allant de la puff au setup expert !
Un sevrage progressif pour arrêter de fumer efficacement
Dans l’objectif d’un sevrage nicotinique réussi, la cigarette électronique présente de nombreux avantages par rapport aux substituts traditionnels. Elle vous permet, notamment, de réguler vous-même la nicotine afin de vous adapter facilement à vos besoins quotidiens. Cependant, il ne faut pas vouloir aller trop vite et baisser votre taux de nicotine trop rapidement pour ne pas être dans une situation de manque.
Se renseigner auprès d’experts de la cigarette électronique
Il est important de vous faire accompagner et conseiller par des experts. Afin d’évaluer vos besoins en nicotine en fonction de votre ancienne consommation de tabac. Parlez-en à votre médecin ou tabacologue attitré.
À titre indicatif, voici une estimation de vos besoins par rapport à votre ancienne consommation de tabac.
– Petit fumeur (moins de cinq cigarettes par jour) : taux de nicotine de 3 mg/ml
– Fumeur (de 5 à 10 cigarettes par jour) : taux de nicotine de 6 mg/ml
– Moyen fumeur (de 10 à 20 cigarettes par jour) : taux de nicotine de 11-12 mg/ml
– Gros fumeur (plus de 20 cigarettes par jour) : taux de nicotine de 16-18 mg/ml
De plus lors du choix de votre future cigarette électronique, de nombreux modèles et kits pour débutant sont disponibles, il est donc important de choisir celui qui vous convient le mieux en suivant les conseils et recommandations avisés d’un professionnel de la vape.
Il en va de même pour les E-liquides, il y en a pour tous les goûts.
Ils sont classés en catégories : Les classics qui reproduisent les goûts des tabacs, les fruités avec leur immense variété de saveurs, les gourmands pour les amateurs de saveurs pâtisseries, gâteaux et biscuits, mentholé avec des saveurs menthes rafraichissantes, bonbons et enfin boissons qui reproduisent les saveurs de celles-ci.
Devant un tel choix, le mieux est encore de vous faire conseiller, selon vos goûts et de demander à tester différents E-liquides en boutique avant d’en adopter un.
Pourquoi choisir la cigarette électronique pour arrêter de fumer ?
Selon le Baromètre Santé 2017, publié en 2019 par Santé Publique France ont révélé que 700 000 personnes au moins avaient réussi à arrêter de fumer à long terme grâce au vapotage et qu’il était devenu l’outil d’aide au sevrage au tabagisme, le plus populaire en France. De nombreuses études et recherches ont d’ailleurs démontré son efficacité et la réduction des risques pour la santé de son utilisation pour arrêter de fumer.
Plus récemment, en 2021, a été publié dans la revue Cochrane (revue destinée à l’organisation et au partage de l’information dans la recherche médicale) un article consacré à la vape.
Il incluait 56 études ayant porté sur 12 804 adultes fumeurs de tabac.
Les études avaient là encore comparé la vape (avec nicotine) à différents traitements destinés à aider à arrêter de fumer : substituts nicotiniques, vape sans nicotine, avec soutien comportemental seul et absence de soutien comportemental.
Les résultats plaident en faveur de la vape. L’abstinence à six mois était ainsi plus fréquente dans les groupes « vapoteuse avec nicotine » et « vapoteuse sans nicotine » que dans le groupe « substitution nicotinique », ou « avec soutien comportemental seul ».
La cigarette électronique est donc un très bon substitut nicotinique. Même si elle n’est pas officiellement reconnue comme telle par les autorités et décideurs politiques, la majorité des tabacologues l’ont adoptée et n’hésitent pas à la proposer à leurs patients en remplacement ou complément de substitut tel que les gommes à mâcher, les patchs ou pastilles.
Ainsi le Pr Bertrand Dautzenberg, professeur et médecin dans le service de pneumologie de l’Hôpital de la Salpêtrière à Paris déclarait : « Je la propose à tous mes patients, mais presque jamais en traitement unique. J’associe en complément un ou deux patchs en fonction du degré de tabagisme. Naturellement, le fumeur va baisser sa consommation de cigarettes en quelques jours. Quand son corps aura reçu sa dose suffisante de nicotine non fumée, il passera en douceur à l’e-cigarette exclusivement pour la majorité des cas. Il sera alors plus facile de diminuer la dose de nicotine qui a été diffusée de manière continue dans le corps grâce à l’e-cigarette et non par pic comme dans la cigarette. »
La cigarette électronique a un autre atout par rapport à d’autres substituts… Le plaisir. Une notion indispensable au succès du sevrage. Elle permet, en effet, de conserver la gestuelle et les habitudes du fumeur ainsi que l’aspiration de vapeur aux saveurs variées. La cigarette électronique est idéale pour lutter contre la récidive, elle permet de garder le lien social, en restant dans un groupe de fumeurs impénitents par exemple.
« Grâce à la cigarette électronique, les fumeurs se sentent vraiment acteurs de leur sevrage » : Dr Anne Borgne : médecin addictologue, présidente du RESPADD (Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions).
Beaucoup d’idées reçues circulent encore concernant la cigarette électronique et ces dernières peuvent vous faire peur. Avant tout, renseignez vous en consultant les études scientifiques à ce sujet et surtout, rappelez vous qu’en Europe, la vape est encadré strictement par la TPD qui garanti un niveau de sécurité du produit maximal.
Réduire progressivement son addiction à la nicotine
L’un des énormes avantages de la vape dans le cadre du sevrage tabagique est de pouvoir choisir le taux de nicotine contenu dans son E-liquide. Permettant de diminuer progressivement celui-ci afin de se débarrasser de son addiction à la nicotine.
Mais attention : « Il faut rester à pleine dose au début et ne pas la baisser trop vite, sinon il y a un risque de rechute » : prévient le Pr Bertrand Dautzenberg.
Des bénéfices sur la santé
Dès 2015, au Royaume-Uni, le ministère de la Santé écrivait ainsi que « la vape réduit les risques pour la santé de 95 % », en se référant au rapport du Public Health England, coordonné par les Professeurs Ann McNeill (King’s College London) et Peter Hajek (Queen Mary University of London), dont la dernière mise à jour date de février 2021.
La cigarette électronique est donc un formidable atout pour la santé par rapport au tabagisme. Elle permet de réduire significativement les risques médicaux liés à la consommation de tabac.
Les bénéfices de cet arrêt sont nombreux et visibles.
Quelques jours après l’arrêt du tabac, vous retrouverez le goût et l’odorat. À la quatrième semaine, votre peau est plus belle et vous avez meilleure mine. Trois mois plus tard, vous respirez mieux et vous avez plus d’énergie. Un an après votre dernière cigarette, vous avez moins de risque d’avoir une maladie du cœur. Dix ans et votre risque de cancer du poumon diminue presque de moitié… (sources tabac-info-service).
Protéger les fumeurs passifs
Si le tabagisme passif fait de nombreuses victimes, le vapotage passif, lui est un mythe.
La communauté scientifique s’accorde pour dire que les émissions des cigarettes électroniques sont moins nocives que la fumée des cigarettes. En effet, l’aérosol de la vape ne contient pas les nombreuses substances chimiques irritantes, toxiques et cancérigènes de la fumée de tabac comme les goudrons ou le monoxyde de carbone (de 9 à 450 fois moins). Une étude publiée en janvier 2021 par l’Institut Pasteur a établi que « les aérosols générés par les cigarettes électroniques contiennent moins de 1 % des toxiques retrouvés dans la fumée de cigarette ».
En utilisant la cigarette électronique pour vous sevrer du tabac non seulement vous améliorez votre capital santé, mais vous protégez votre entourage des effets nocifs de la fumée de tabac. Et cela vaut aussi pour celles qui ont l’habitude de fumer pendant la grossesse ; le passage de la cigarette à la cigarette électronique épargne votre fœtus de tous les éléments cancérigènes du tabac. Bien que nous recommandions évidemment de se sevrer complètement avant une grossesse, la cigarette électronique est un allié de choix si vous ne parvenez pas à vous passer de nicotine.
D’autres solutions qui peuvent vous aider à arrêter de fumer
Face à l’addiction à la nicotine, chacun réagit différemment. Selon son niveau de dépendance, de motivation et même sa génétique (certains étant plus moins réceptifs à cette substance). Encore une fois, il ne faut pas hésiter à se faire aider et conseiller par un professionnel de santé. Il existe différentes méthodes pour réussir son sevrage tabagique qui, seules ou combinées, peuvent vous permettre de vous affranchir de la dépendance à la nicotine.
Les patchs
Seuls ou combinés avec la cigarette électronique, ceux-ci permettent à l’ancien fumeur de recevoir en continu la dose de nicotine nécessaire à satisfaire son besoin. Les gommes à mâcher ainsi que les pastilles remplissent cette même fonction, mais de manière ponctuelle. Tous ces substituts nicotiniques sont remboursés par la sécurité sociale s’ils sont prescrits par un professionnel de santé. La cigarette électronique peut tout à fait être associée à ses divers substituts pour permettre à l’ancien fumeur de garder une gestuelle et ses habitudes. (La pause clope au bureau par exemple.) Il n’y a pas ou peu de risque d’un surdosage de nicotine qui dans ce cas entrainerait maux de tête et état nauséeux.
La médecine
Différents traitements destinés à aider à arrêter de fumer existent. Votre médecin ou tabacologue peut vous les prescrire. Les substituts nicotiniques ainsi que le buproprion (Zyban©) ou la varénicline (Champix©) peuvent aider à réduire les symptômes de manque dû à l’arrêt de la cigarette.
La motivation
Sans motivation, peu ou pas de chance de réussir son sevrage. Motivation personnelle, soutient familial et de votre entourage sont bien souvent nécessaires pour tenir bon face à la dépendance à la nicotine. L’ex-fumeur est une victime du tabac qui bien souvent n’est pas perçue comme telle. Vous pouvez aussi opter pour un soutien psychologique auprès d’un professionnel pour bénéficier d’une aide psychologique et comportementale.
Les effets secondaires possibles lorsqu’on arrête de fumer
Lorsque l’on arrête de fumer, il est possible de ressentir différents symptômes dus au manque de nicotine dans l’organisme. Ces effets négatifs s’appellent des « symptômes de manque » ou « symptômes de sevrage ».
Ces symptômes commencent généralement entre 2 et 72 heures après l’arrêt et durent pendant 10 à 30 jours. Leur intensité est la plus forte après 3-4 jours d’arrêt, ils diminuent ensuite progressivement. Ils peuvent être très variables selon les personnes.
Une des principales craintes lors de l’arrêt du tabac est la prise de poids. S’il est possible de prendre entre 3 et 4 kg en moyenne à l’arrêt, cela n’est pas une fatalité. Certains ex-fumeurs ne prennent en effet pas du tout de poids. Il n’est pas nécessaire de faire un régime, mais une alimentation équilibrée et saine est un bon atout. N’hésitez pas à demander des conseils à votre médecin ou à un diététicien.
Suite à l’arrêt du tabac, il est possible de souffrir d’irritabilité, d’anxiété et de stress dus au manque de nicotine. Ces symptômes sont courants, mais ne durent généralement pas longtemps après l’arrêt.
JESUISVAPOTEUR vous accompagne pour arrêter de fumer avec la cigarette électronique.
Vous trouverez sur le site un grand nombre d’articles pour vous aider à réussir votre sevrage tabagique grâce à la cigarette électronique : comment bien choisir son dispositif, les erreurs à ne pas commettre, bien choisir son taux de nicotine… Conseils, astuces, lexique et dossiers complets sur le sujet vous guideront dans cette démarche salvatrice qu’est l’arrêt du tabac. Pour aller plus loin, vous pourrez également retrouver des dossiers complets dédiés à la législation européenne et française entourant la cigarette électronique, traitant notamment de la TPD (Tobacco Product Directive) et des menaces réglementaires.
#JESUISVAPOTEUR vous informera aussi pour démêler le vrai du faux de la vape : Santé, science, politique gouvernementale, avis de vapoteurs. Toutes les réponses aux idées reçues sur la cigarette électronique sont là.
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