Lorsque l’on débute dans la vape, il n’est pas rare de se sentir perdu au beau milieu de la multitude de termes techniques… Atomiseur, clearomiseur : ces deux-là ont beau rimer, on a pourtant affaire à deux composants bien différents ! Explications.
Quelle est la différence entre un clearomiseur et un atomiseur ?
Un clearomiseur utilise des résistances pré-montées : vous les vissez dans le tank et le tour est joué ; vous pouvez vapoter !
Un atomiseur permet au vapoteur de fabriquer ses propres résistances. Cela nécessite évidemment un peu plus de travail puisqu’il s’agit de fabriquer la résistance elle-même avec du fil résistif et du coton puis d’installer ce “coil” (résistance) sur le plateau de montage de l’atomiseur.
Qu’est-ce qu’un clearomiseur ?
Correspondant à la partie supérieure de la cigarette électronique, le clearomiseur se compose d’un drip tip, d’un top cap, d’une résistance, d’un réservoir, d’une base et d’un pas de vis, toutes les pièces étant ici détachables. Le clearomiseur se visse alors sur une batterie, un mod ou une box et a pour mission de chauffer dans un premier temps le liquide qui se trouve dans le verre pyrex, puis de le vaporiser.
Pour bien choisir son clearomiseur, prenez en considération son autonomie en e-liquide (c’est-à-dire la contenance du réservoir), son diamètre (qui doit être compatible avec la batterie) et ses capacités (son type d’inhalation ou encore la valeur des résistances).
Qu’est-ce qu’un atomiseur ?
Loin du côté “clé en main” du clearomiseur, l’atomiseur, appelé aussi atomiseur reconstructible, propose au vapoteur de créer la résistance qui lui convient et permet de personnaliser les sensations de vape. Ainsi, outre les composants de base du clearomiseur (drip tip, top cap, réservoir, pas de vis et une base), l’atomiseur présente également un plateau de montage destiné à l’installation de la résistance. Ce plateau est équipé de plots de connexion positifs et négatifs, permettant la liaison entre la résistance et le courant électrique de la batterie. Le vapoteur peut ainsi monter ses résistances comme bon lui semble, choisir leur valeur en ohm, leur puissance de chauffe…
Tandis qu’un clearomiseur reste globalement construit de la même manière (il peut bien-sûr être davantage destiné à la vape DL ou MTL, avoir un design ou une puissance différente mais sa structure reste identique), les vapoteurs en quête d’aventure découvriront qu’il existe trois types d’atomiseurs.
Qu’est-ce qu’un atomiseur RDA ?
Dans la jungle des atomiseurs pour vapoteurs confirmés, le favoris des vapoteurs experts reste le RDA. Mais qu’est-ce qu’un RDA ? Acronyme de “Rebuildable Dripping Atomizer”, le RDA est un atomiseur reconstructible dénué d’un réservoir, contrairement à un clearomiseur. Pour vapoter, vous devez construire votre coil vous même, insérer une mèche de coton dans le coil et humidifier le coton vous-même directement avec votre liquide à chaque fois que vous désirez utiliser votre atomiseur.
Les RDA sont généralement des atomiseurs très appréciés des adeptes d’inhalation directe puisque la plupart des modèles permettent d’obtenir un grand volume de vapeur.
Qu’est-ce qu’un atomiseur RTA ?
Contrairement à un atomiseur RDA, un RTA est un atomiseur reconstructible doté d’un réservoir (ou tank) pour obtenir une certaine autonomie en liquide. Souvent situé au-dessus de la résistance, le réservoir permet d’alimenter la mèche de coton en e-liquide. Lorsque ce dernier est situé en dessous de la résistance on parle alors d’atomiseur “top-coil”. Les RTA sont très appréciés des utilisateurs experts car ils sont plus pratiques au quotidien grâce à la réserve de e-liquide et peuvent procurer une vape MTL aussi bien que DL.
Qu’est-ce qu’un atomiseur RDTA ?
Entre le RDA et le RTA se trouvent les RDTA. Signifiant “Rebuildable Dripping Tank Atomizer”. Ces combinent tous les avantages des RDA et des atomiseurs RTA puisque les RDTA sont dotés d’un réservoir situé en dessous de la résistance et propose la même inhalation directe que les drippers. Si vous en avez marre de jeter votre coil de clearomiseur sub-ohm et que vous êtes un peu bricoleur, les RDTA pourraient tout à fait vous convenir. Si vous êtes cependant adeptes d’un tirage indirect, préférez un RTA !
Clearomiseur ou atomiseur : lequel choisir ?
Tout dépend de votre degré d’implication dans la vape, de votre motivation et de votre manière d’envisager la vape : si vous êtes un vapoteur débutant et peu expérimenté ou que vous recherchez la simplicité et la facilité d’utilisation avant tout, optez sans plus attendre pour un kit complet et prêt à l’emploi qui comprendra une batterie et un clearomiseur. Il s’agit là de la meilleure alternative pour se familiariser avec le matériel de base. Et prévoyez un stock de résistances : toutes les deux à trois semaines, il vous faudra dévisser la base du tank pour tirer ou tourner la résistance, et la retirer. N’oubliez pas non plus d’amorcer votre nouvelle tête d’atomiseur en injectant du liquide sur la mèche de coton, puis remplissez le réservoir… Un véritable jeu d’enfants !
Néanmoins, si vous vous sentez l’âme d’un geek vape, que les mots “ohm”, “coils”, “impédance” et “spires” ne vous font pas peur et que vous n’êtes pas mauvais en travaux manuels, laissez-vous tenter par l’achat d’un atomiseur ! Vous avez beaucoup à y gagner par rapport à votre clearomiseur : monter soi-même ses coils permet d’ajuster sa vape selon ses goûts et offre un rendu des saveurs exceptionnel !
Côté budget, un clearomiseur coûte un peu plus cher sur le long terme qu’un reconstructible. Une fois usagée, la résistance de votre vape part à la poubelle, alors qu’un atomiseur reconstructible permet de réutiliser la résistance lorsque les coils sont nettoyés et les matières premières à sa fabrication sont plus économiques dans le temps. Comptez entre 2 et 6 euros pour une résistance et entre 4 et 12 euros par mois pour l’entretien d’un clearomiseur.
Alors, vous êtes plutôt team clearomiseur ou atomiseur ? N’hésitez pas à tout nous dire en commentaires !
