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Comment bien utiliser une cigarette électronique en hiver : le guide pour faire face au froid !

En hiver, le froid a des effets non négligeables sur une cigarette électronique. Plus les températures chutent, plus les batteries sont mises à rude épreuve. Et plus les e-liquides s’épaississent, jusqu’à devenir difficilement utilisables. De quoi donner bien du fil à retordre aux vapoteurs partis s’adonner aux joies de la neige et de la glisse. Ou à tous ceux qui travaillent quotidiennement en extérieur.

Que faire alors pour empêcher le froid de s’installer dans nos produits du vapotage et éviter de devoir remplacer sa cigarette électronique chaque hiver ? Rassurez-vous. Plusieurs stratégies simples à mettre en place existent, et vous permettront de passer cette période hivernale sans avoir à déplorer le moindre dégât. Et sans mettre en péril une seule fois votre sevrage tabagique.

On vous guide.

En hiver, gardez votre cigarette électronique au chaud

Le conseil peut paraitre évident, et pourtant. Pour un fumeur tout juste sorti du tabagisme, ce n’est pas forcément un automatisme. Car, avec la cigarette de tabac fumé, on ne se pose pas ce genre de question. Un briquet, une flamme pour enclencher la combustion, et la cigarette est allumée.

Avec la e-cigarette, c’est une toute autre histoire – car il n’y a pas de combustion.

En effet, tout dispositif de vapotage fonctionne à l’aide d’une batterie, qu’elle soit déjà intégrée à l’appareil ou amovible (c’est ce qu’on appelle les accus). C’est elle qui permet de chauffer le liquide en place, par le biais d’une résistance, afin de le transformer en vapeur.

Problème : comme toute batterie (celle de votre smartphone, de votre voiture ou de n’importe quel autre appareil électronique…), celle de votre cigarette électronique réagit également mal en hiver, face au froid. Plus les températures baissent, plus ses performances en pâtissent. Elle est notamment moins réactive, et se décharge plus vite.

Des effets sans risque pour vous, utilisateurs, mais qui peuvent endommager définitivement la batterie de votre vapoteuse – comme ses circuits électroniques. Résultat : dans le pire cas de figure, votre e-cig rend tout simplement l’âme. Et vous n’avez plus qu’à en acheter une autre.


Pour éviter d’en arriver à là, on vous conseille donc :


1. De stocker et transporter votre vape au chaud, dans la poche de votre manteau

Si votre veste comporte une poche intérieure, c’est notamment l’endroit parfait pour y loger votre cigarette électronique.

⚠️ Attention tout de même : on rappelle que batterie et objet métallique ne font pas bon ménage (risque de dégazage). On évite donc d’utiliser la même poche pour y stocker ses clés, par exemple, et son matériel de vapotage.

2. De ne jamais laisser votre vapoteuse exposée trop longtemps au froid

Dans le même ordre d’idée, on veille à ne pas exposer trop longtemps sa cigarette électronique aux températures d’hiver et à l’humidité ambiante. On évite donc de la poser sur une surface extérieure, même l’espace de quelques minutes, au risque d’oublier de la ranger. Et qu’elle prenne littéralement froid.

3. De prévoir des accus ou une batterie de rechange

En outre, il peut être intéressant d’avoir sous la main des accumulateurs ou une box à batterie intégrée de rechange chargés à 100 % et prêts à prendre la relève. Car vous êtes sans doute bien placé pour le savoir : il n’y a pas pire pour un fumeur en sevrage qu’un matériel de vapotage inutilisable, puisqu’à court de batterie. La tentation d’une cigarette n’en est que plus forte encore !


Dernier conseil en passant : de retour du froid, dans la chaleur de votre intérieur, ne vous ruez pas sur le chargeur.

Recharger une batterie froide est la meilleure manière de l’abîmer. Sans retour en arrière possible. Laissez à votre dispositif le temps de se faire à la température ambiante. Comme vous, il a besoin de se réchauffer un peu après cette expédition polaire !

… et faites de même pour vos e-liquides pour cigarette électronique !

En hiver, le froid n’impacte pas seulement les batteries des cigarettes électroniques. Il a également des effets sur les e-liquides pour cigarette électronique. Et plus précisément sur leur viscosité.

En effet, au contact de basses températures, la consistance de votre liquide sera amenée à changer, et à s’épaissir. En cause ici : la glycérine végétale, ou VG, l’un des composants phares d’un eliquide. Contrairement au propylène glycol (PG), qu’on retrouve également dans un e liquide, la glycérine végétale résiste moins au froid. Elle devient plus visqueuse, ce qui rend non seulement le remplissage plus difficile, mais surtout l’absorption par la résistance plus compliquée.

Résultat : le e-liquide est trop dense pour imbiber correctement le coton de la résistance, et les goûts de brûlé en gorge s’enchaînent. Autrement dit, on fait la fâcheuse expérience d’un dry hit.

En revanche, cela ne dégrade en rien le mélange. Le froid n’a d’effet que sur la “texture”, pas sur la qualité des arômes ou de la nicotine présente. Au contraire, le froid est connu pour ralentir la maturation (ou steep) d’un liquide.


Aucun danger donc à vapoter en hiver, seulement quelques précautions à prendre :


1. Privilégiez le propylène glycol (PG)

Lors de l’achat ou de la conception de votre e-liquide pour cigarette électronique, choisissez un ratio PG/VG adapté à l’hiver : avec 50 % de propylène glycol minimum. 👉 en 50PG/50VG

Pour vos matériels à tirage serré (kits débutants et autres pods MTL), n’hésitez pas à sélectionner un mélange à 70 % voire 80 % de propylène glycol pour seulement 30 % ou 20 % de glycérine végétale. 👉 en 70PG/30VG ou 80PG/20VG

Le rendu sera de fait plus fluide, ce qui permettra une meilleure absorption du e-liquide à travers la résistance.

2. Et gardez vos e-liquides au chaud !

La recommandation vaut pour votre cigarette électronique comme elle vaut pour vos liquides : conservez les au chaud lorsque vous sortez (poche de manteau, sac à main, sac à dos…).


En tous les cas sachez le : impossible qu’un e liquide gèle, même durant l’hiver le plus rigoureux. Il faudrait atteindre des températures extrêmement glaciales pour voir un tel cas de figure se réaliser (- 59 °C au moins…)

En résumé

En comparaison aux périodes estivales, où l’exposition prolongée d’une cigarette électronique à la chaleur et au soleil arrive à provoquer une surchauffe de la batterie, l’hiver est bien moins risqué pour vos dispositifs et produits de vapotage.

Il suffit de suivre les 5 astuces de ce guide !

En prenant soin de les garder au chaud et d’adapter quelque peu vos habitudes (matériel de rechange, aucun rechargement à froid, PG du e-liquide revu à la hausse…), rien ne saurait vous empêcher de profiter pleinement de la saison hivernale. Tout en maintenant efficacement le cap dans votre sevrage tabagique.

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