En ce vendredi 29 septembre 2023, Paris s’éveille… mieux informée que jamais. Partout, elle voit ses rues se remplir de « clean tags », ces supports d’informations éphémères créés en nettoyant des surfaces pour les marquer. Ils prennent place aux différentes portes de la capitale, devant les QG des grands media, mais aussi à proximité des hauts lieux du pouvoir politique Français.
L’occasion, pour JeSuisVapoteur, d’attirer l’attention du public, des médias comme des politiques afin de leur livrer les éléments clés de la vape en France, et de rétablir certaines vérités !
L’objectif de la campagne clean tags par #JESUISVAPOTEUR
Diffuser la bonne information sur la vape et inviter à la mobilisation de tous, telles sont les raisons d’être de #JESUISVAPOTEUR.
Créés il y a plus de 10 ans, le vapotage et ses dispositifs sont devenus l’outil de sevrage tabagique le plus utilisé des Français, et pourraient sauver plus de 45 000 vies par an. Pourtant, cette aide est plus que jamais la cible de potentielles restrictions, entre autres taxations sur ses produits et mesures visant à limiter ses arômes.
En cette rentrée 2023, #JESUISVAPOTEUR lance donc une vaste campagne de réinformation en plein cœur de l’espace urbain de la Capitale. Sa mission ? Interpeller médias, politiques et public, et rétablir l’ensemble du contexte, nécessaire à une meilleure compréhension de la vape en France. Sa méthode ? Des clean tags sur la vape, réalisés en différents points stratégiques de passage…
Qu’est-ce qu’un « clean tag » sur la vape ?
Dérivé du street art, le clean tag est un support de communication alternatif et éco-responsable.
Il consiste à réaliser un marquage dans l’espace urbain (sols, murs, trottoirs…) au moyen d’un pochoir et d’un karcher. Le message est ainsi rendu visible par le nettoyage d’une surface et s’intègre à l’environnement pour une durée limitée, sans le dégrader.
Où retrouver les clean tags de #JESUISVAPOTEUR à partir de ce vendredi 29 septembre 2023 à Paris ?
- Aux portes de : Vincennes, Clichy, Auteuil, Vanves, Italie, Clignacourt, Lilas, Maillot, Orléans, Chanperret, Versailles, Pantin et La Villette. Ou encore au Quai de Bercy ;
- Aux alentours des studios de : TF1, France Télévision, AFP, Canal +, Canal Factory, Reworld Media, Prisma Media, Views, Kombini, Le Monde, Le Figaro, Le Parisien, RTL, Europe 1, Maison de la Radio, Sud Radio, Libération ou M6. Et aux portes de l’association Alliance contre le tabac (ACT) ;
- Enfin, bien sûr, à proximité de Matignon, de l’Elysée, du Sénat et de l’Assemblée nationale !
Les messages clean tags portés par #JESUISVAPOTEUR
Pour sa campagne de clean tags à Paris, #JESUISVAPOTEUR a choisi de communiquer autour de trois slogans marquants :
1. « 75 000 morts du tabac par an / 0 mort de la vape »
Avec 75 000 morts par an en France, soit 200 morts par jour, le tabagisme reste la première cause de décès évitable. Le pays compte encore 15 millions de fumeurs environ, dont 12 millions de fumeurs quotidiens, le plaçant parmi les plus mauvais élèves de l’Union européenne, bien loin de l’objectif des 5 % ou moins de prévalence tabagique d’ici à 2040.
Le vapotage, quant à lui, ne déplore aucun mort en plus de 10 ans d’existence. Fonctionnant non par combustion, mais par vaporisation, la cigarette électronique est une alternative désormais reconnue de réduction des risques. Année après année, la communauté scientifique continue de la définir comme étant au moins à 95 % moins nocive que la cigarette de tabac !
Pour reprendre les propos du Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue et tabacologue français, « Fumer, c’est un peu comme prendre l’autoroute à contresens. Vapoter, c’est rouler à 140 km/h au lieu de 130 km/h ».
2. « Sans arômes, un million de fumeurs en plus »
Pour les millions de vapoteurs Français, les arômes sont un facteur de motivation essentiel, non seulement pour l’adoption de la cigarette électronique, mais également pour la réussite du sevrage tabagique. C’est bien grâce à la multiplicité de saveurs disponibles que ces anciens fumeurs restent durablement éloignés du tabac, et prennent plaisir à vapoter.
Sans un tel panel d’arômes, non restreint au seul goût tabac que beaucoup cherchent justement à éviter, nombreux sont ceux qui redoutent de replonger dans les méfaits du tabagisme.
À San Francisco, États-Unis, les faits sont là : en interdisant les liquides aromatisés en 2018, la ville a vu son taux de fumeurs, et particulièrement de jeunes fumeurs, repartir à la hausse. Quant aux autres régions américaines, non soumises à la restriction, la baisse du tabagisme s’est confirmée.
Plus encore, les arômes de la vape sont loin d’inciter les jeunes générations à vapoter, puis à fumer. La théorie de l’effet passerelle, qui voudrait qu’un jeune s’essayant à la e-cigarette devienne fumeur, tient d’ailleurs plus d’une crainte que d’un fait avéré. En France, le tabagisme chez les jeunes est bien en baisse si l’on en croit une enquête de l’Escapad, citée sur le site officiel du gouvernement français. Ainsi, en 2022, « le tabagisme a considérablement diminué chez les adolescents (de 25.1 % de fumeurs quotidiens parmi les jeunes de 17 ans à 15.6 %…) ».
Et, contrairement aux idées reçues, l’on sait bel et bien de quoi sont faits les e-liquides. Comme l’ont rappelé les fondateurs de #JESUISVAPOTEUR lors de leur passage sur TPMP en mars 2023, ils sont tous soumis à la déclaration et au contrôle de l’AFNOR, ou Association française de normalisation.
3. « JeSuisVapoteur pour ne plus fumer »
Si « je suis vapoteur » c’est pour ne plus fumer. Voilà une distinction importante, que rappelle chaque jour #JESUISVAPOTEUR à travers ses articles et ses actions de mobilisation.
Après plus de 10 ans d’expérience, d’études et de preuves sur le vapotage, le principe de précaution brandi jusqu’aujourd’hui par les pouvoirs publics ne tient plus. Mais surtout ce principe n’est-il pas au contraire de recommander un produit qui pourrait potentiellement sauver du tabac ?