Année après année, les bureaux de tabac s’ouvrent de plus en plus à la vape indépendante et à ses produits. #JESUISVAPOTEUR renforce donc ses actions de prévention, d’information et de mobilisation auprès des buralistes. Interviewé dans les colonnes de Le Losange, revue professionnelle des buralistes, en ce début d’octobre 2023, Florent Biriotti, le fondateur de JSV, a réaffirmé l’objectif du mouvement : les aider à aborder au mieux cet outil de réduction des risques afin qu’ils puissent conseiller et accompagner les fumeurs sur le chemin du sevrage tabagique !
#JESUISVAPOTEUR porte son message auprès des bureaux de tabac
Depuis sa création, la vape connaît une croissance très importante. En France, en 2018, elle générait déjà 820 M€ de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, son marché global est toujours en nette progression, avec 910 M€ de chiffre d’affaires.
Les perspectives économiques sont également au vert. On estime à plus de 1 Md€ le chiffre d’affaires de 2024 et le nombre de vapoteurs français ne fait que s’accroitre ! Désormais, on compterait environ 5 millions de vapoteurs occasionnels en France et 2 millions de vapoteurs exclusifs. Selon les dernières données 2023 de Santé Publique France, le taux de vapoteurs atteindrait même les 5 % ou plus dans la plupart des régions françaises.
JeSuisVapoteur en est donc convaincu : la vape constitue un très bon relais de croissance pour les buralistes. Véritables acteurs de la vape en devenir, ces derniers pourraient également contribuer à accentuer la lutte contre le tabagisme en France, et permettre ainsi à de nombreux fumeurs d’arrêter définitivement.
Là est d’ailleurs tout le but de la plateforme jesuisvapoteur.org, qui s’est toujours donné pour mission de rétablir certaines vérités sur la vape et d’expliquer en quoi elle est un merveilleux outil de réduction des risques et d’aide au sevrage tabagique. Ce, en réinformant efficacement les consommateurs comme les élus, et en travaillant conjointement avec les « vape shops ».
« Je trouve très positif que les buralistes aient maintenant envie de vendre des produits alternatifs » affirme Florent Biriotti, fondateur de JeSuisVapoteur, lors de son interview d’octobre 2023 pour Le Losange, revue professionnelle des buralistes. Cependant, ajoute-t-il, « ils doivent se professionnaliser sur ce sujet qu’ils ont négligé au départ en ne proposant que les produits proposés par l’industrie du tabac »…
« Les buralistes doivent se former sur la vape »
Les bureaux de tabac sont, de fait, des lieux d’avant-postes de la lutte contre le tabagisme qui, rappelons-le, touche encore 12 millions de Français quotidiennement et est responsable de plus de 75 000 morts par an.
Bien informé et orienté, un fumeur parti se réapprovisionner en cigarettes peut décider d’en ressortir mieux armé que jamais, cigarette électronique en main. Seule condition à cela : que le buraliste soit formé à répondre aux questions et aux besoins du fumeur en transition.
Il est donc primordial que le secteur se professionnalise sur la vape. « Même sans dire que la vape est un produit compliqué, il faut quand même un minimum de connaissances pour être en mesure de conseiller les clients en fonction de leurs besoins » a ainsi rappelé Florent Biriotti dans les colonnes de Le Losange en ce mois d’octobre 2023.
JeSuisVapoteur tient donc à sensibiliser les buralistes sur les questions du vapotage en France et à les inciter à mettre en place un rayon vape plus conséquent, en leur donnant les clés pour sélectionner les produits adaptés.
#JESUISVAPOTEUR entre au Losangexpo, le salon professionnel des buralistes
Comme l’année précédente, JeSuisVapoteur se rendra ainsi au Losangexpo, le salon professionnel des buralistes, qui se tiendra les 21 et 22 octobre 2023 à Paris, porte de Versailles. L’occasion pour JSV d’échanger avec ces commerçants d’utilité locale, de promulguer ses conseils avisés, mais aussi de diffuser trois messages d’importance capitale en cette fin d’année.
D’abord, la nécessité de conserver les arômes de la vape, garants du plaisir et donc de l’efficacité du sevrage tabagique et nicotinique, mais aussi de la pérennité économique du marché. En bannissant la grande majorité des saveurs disponibles dans les e-liquides, la France pénaliserait de nombreux fumeurs et anciens fumeurs, les incitant même à retourner vers la cigarette et ses dangers (selon le sondage IFOP pour JSV, 83 % jugent qu’ils ont facilité leur transition vers la vape et 75 % estiment qu’ils contribuent à les garder éloignés de la cigarette). De plus, en restreignant ses arômes, la vape française verrait de multiples entreprises s’effondrer.
Ensuite, l’importance de faire marche arrière quant à la question de la taxation européenne. Mais surtout, puisque son arrivée semble inéluctable, de la réduire au maximum, afin de ne pas désavantager cette alternative reconnue de réduction des risques – 95 % moins nocive que le tabac rappelons-le. Une taxe sévère ne ferait que ramener les consommateurs vers la cigarette fumée, et contribuer à l’essor d’un dangereux marché noir, aux produits non contrôlés…
Sans oublier de mobiliser le plus de personnes possibles, en les dirigeant vers le lieu d’information et de défense de la vape par excellence : le site jesuisvapoteur.org, pour se renseigner et interpeller les élus !