Vous avez envie d’arrêter le tabac et aimeriez bien tester la vape, histoire de voir si la cigarette électronique peut être un mode de sevrage qui vous convient ? Grand bien vous fasse ! Et si, avant de vous lancer dans l’achat de l’attirail complet du parfait vapoteur, vous tentiez l’expérience Puff ? Demandant peu d’engagement et hyper simple d’utilisation, cette cigarette électronique version jetable fait des émules… Mais a aussi ses détracteurs. Décryptage.
La cigarette électronique jetable : Comment ça marche ?
Une cigarette électronique jetable fonctionne avec un système de vaporisation automatique. Deux points principaux la différencient d’une vapoteuse classique : sa cartouche préremplie de liquide et son clearomiseur qui ne se détache pas de la batterie. La plupart du temps, il n’y a pas de bouton et vous n’avez qu’à tirer sur l’embout buccal pour activer le mécanisme et inhaler la vapeur. Et profiter ainsi de son nombre limité de bouffées, entre 300 et 600 selon les modèles. Une fois celles-ci atteintes, la e-cigarette arrête de créer de la vapeur et donc de fonctionner. Et on passe à la suivante…
L’incontournable Puff
La Puff, vous en avez sûrement entendu parler dans l’actualité depuis quelques mois. Ayant fait son apparition d’abord aux Etats-Unis, c’est l’année dernière qu’elle a connu un véritable essor en France, provoquant avec elle un nombre de polémiques incalculable. Mais pourquoi la puff est-elle devenue incontournable ?
Le succès de la Puff réside en de multiples paramètres.
Tout d’abord une simplicité d’achat et d’utilisation. Disponible en version nicotinée ou non, avec de nombreuses saveurs, la Puff peut se trouver dans divers points de vente tels que les bureaux de tabac, les hypermarchés et bien entendu les vapeshops.
Très simple d’utilisation, il suffit d’aspirer sur l’embout buccal de la puff pour prendre sa dose de nicotine. Plus de batterie ? Plus de e-liquide ? Jetez-la. C’est aussi simple que ça. Et c’est cette simplicité qui a fait son succès. Pas d’engagement financier, temporel. La Puff dure une journée et on s’en sépare dans n’importe quelle poubelle (pour les plus courageux).
La suite de la polémique est arrivée très vite. En partie à cause du marketing de la Puff. Des packagings colorés, reprenant les codes du monde de la confiserie, vendus partout. Même dans des endroits où on ne vérifie pas l’âge de l’utilisateur de cigarette électronique. C’est ainsi que la Puff s’est retrouvée dans les mains de nombreux jeunes, plus spécifiquement de mineurs. Ce qui est parfaitement interdit et puni par la loi.
Accusée de favoriser l’addiction des mineurs à la nicotine, la Puff est au cœur de tous les débats. Mais qui accuser ? Les producteurs recherchant un marketing toujours plus accrocheur ? Les distributeurs, pour vendre à des jeunes des produits nicotinés ? Les parents dont on reproche un manque de surveillance et de sensibilisation ?
La Puff reste un outil de sevrage tabagique, théoriquement réservé aux fumeurs adultes. Là est la nature du produit. C’est finalement la demande qui a créé la véritable polémique qui aujourd’hui donne raison à l’OMS concernant ses doutes sur la cigarette électronique.
Bien évidemment, l’aspect écologique du produit pose aujourd’hui un énorme problème. A l’heure où les pailles en plastique sont interdites, on autorise des millions de fumeurs à jeter leurs batteries encore utilisables par terre ou dans des poubelles.
Mais, visiblement, ce n’est pas ce qui inquiète les médias. L’écologie passe bien après l’addiction à la nicotine des jeunes, qui pour la plupart ont déjà fumé ou fumeront.
Si vous êtes majeur, fumeur, ou déjà vapoteur, la Puff reste cependant un très bon moyen de sevrage tabagique ou un bon équipement d’appoint. Et puisque vous êtes responsable, sachez que la plupart des boutiques spécialisées dans la cigarette électronique proposent des bacs de recyclage pour les puffs. Ne les jetez pas n’importe où !
Est-ce que les cigarettes électroniques jetables sont dangereuses ?
Au même titre que la cigarette électronique rechargeable, sa version jetable est avant tout une aide précieuse si vous souhaitez arrêter le tabac. D’un point de vue sécurité, pas de panique, les e-liquides français répondent à des normes strictes et nombreuses, et les cartouches préremplies n’échappent pas à la règle.
Une e-cigarette jetable est constituée d’une batterie, comme pour un vaporisateur classique et de sa cartouche d’e-liquide, composée de propylène glycol, glycérine végétale, d’arômes et si vous le souhaitez, de nicotine ou de sels de nicotine. Rappelez-vous que ces ingrédients ne sont pas nocifs et qu’inhaler de la vapeur d’e-cigarette reste 95 % moins néfaste que de fumer…
La cigarette électronique jetable, parfaite pour tester la vape
La vapoteuse jetable est hyper pratique, on ne peut pas le nier. Pas d’e-liquide à prévoir, pas de recharge à trimballer, un mode de fonctionnement des plus aisés… Elle permet de découvrir et de tester le vapotage en douceur et de savoir si l’outil vous convient. Elle s’adresse donc avant tout aux nouveaux vapoteurs et aux fumeurs, en transition vers la vape, qui cherchent une aide pour parvenir à se sevrer…Et peut également rendre service aux plus aguerris, en quête de cigarettes électroniques discrètes et faciles à transporter lors d’un déplacement, d’une soirée ou d’une journée sportive…
Quelle cigarette électronique jetable ou rechargeable choisir ?
La e-cigarette jetable, avec sa cartouche déjà remplie et installée, ne permet d’utiliser ou de choisir parmi les milliers de recettes de eliquides qui existent. Et surtout, avec une durée de vie très limitée pour la somme de 8 euros, elle n’est pas très rentable, surtout si vous fumez plus d’un paquet de cigarettes par jour…
Ainsi, loin des Puffs et autres versions jetables, les kits complets d’e-cigarette se composent d’une batterie équipée d’un port de chargement USB et d’un atomiseur ouvrable permettant la recharge du liquide. Ces modèles sont bien plus économiques sur le long terme : pour démarrer la vape, un kit de cigarette électronique de départ demande un investissement variant entre 20 et 100 euros environ, selon vos exigences. Et, une fois que vous avez votre vapoteuse, vous n’avez rien d’autre à acheter qu’une résistance toutes les deux semaines ainsi que des flacons d’e-liquide.
Et l’écologie dans tout ça ?
Tous les vapoteurs ne le font pas et cela est bien à déplorer, mais une Puff usagée se jette dans une déchetterie ou dans une boîte destinée à cet effet afin qu’elles soient triées et recyclées. Pensez-y, il y en a dans tous les shops de vape. On compte sur vous.
