Il débute son incroyable voyage dans le nez et la bouche, se promène au niveau des voies respiratoires, fait un petit tour du côté des poumons… De qui parlons-nous ? Du système respiratoire bien-sûr ! Celui qui permet à l’air de pénétrer dans le corps et d’éliminer le dioxyde de carbone… Vous avez quelques lacunes sur le sujet ? C’est parti pour les révisions !
Le système respiratoire, c’est quoi ?
Composé de nos deux poumons et des voies respiratoires, c’est-à-dire de la bouche, du nez, du pharynx, du larynx, de la trachée et des bronches, le système respiratoire a pour mission d’inspirer et d’expirer l’air afin de fournir de l’oxygène (O2) à l’organisme et d’éliminer le dioxyde de carbone (CO2). Lors de l’inspiration, l’air qui pénètre dans les poumons se compose à 78 % d’azote, et à 21 % d’oxygène. Le dioxyde de carbone, autrement dit le CO2, ne représente que 0,04 % de l’air inhalé.
A pleins poumons
Rappelez-vous de vos lointains cours de sciences naturelles : Les poumons sont des organes thoraciques qui contiennent les bronches, les bronchioles et les alvéoles. Les bronches sont deux tubes qui conduisent l’air aux bronchioles, et ces dernières terminent le travail en l’acheminant vers les alvéoles des poumons. Chaque poumon repose de même sur le diaphragme, cet organe formé de tissu musculaire qui, suivant qu’il est contracté ou relâché, provoque l’inspiration ou l’expiration de l’air dans le système respiratoire.
Inspire, expire…
Heureusement, nous ne sommes pas obligés de penser à respirer ; cela est automatique et naturel. Ce phénomène se produit en deux temps : L’inspiration, durant laquelle l’air passe de l’extérieur jusqu’aux poumons et l’expiration pendant laquelle l’air quitte les poumons vers l’extérieur. Les mouvements respiratoires sont donc provoqués par l’action des muscles intercostaux et du diaphragme. Ainsi, lorsqu’on inspire, les muscles intercostaux se contractent, la cage thoracique se soulève et le volume des poumons augmente. A l’expiration, ces mêmes muscles intercostaux se relâchent, favorisant la compression des poumons lors de l’abaissement de la cage thoracique. L’air ressort alors des poumons vers l’extérieur, chargé en dioxyde de carbone, gaz que le corps fabrique et qui doit être évacué. Le CO2 suit ainsi le même chemin que l’oxygène, mais en sens inverse. Tout l’air que l’on respire mais qui n’arrive pas aux alvéoles pulmonaires, comme l’air resté dans la bouche ou les bronches par exemple, ne participe donc pas aux échanges gazeux.
Le chemin de la respiration
Le travail principal du système respiratoire, c’est-à-dire fournir de l’oxygène au corps et éliminer le dioxyde de carbone, est possible grâce à la respiration.
L’entrée de l’air se fait donc par le système respiratoire : Il pénètre par le nez et la bouche, passe par la gorge, le pharynx, à l’arrière de la gorge, puis par le larynx. Cet air est alors filtré lors des voyages à travers le larynx et se fraye un chemin dans la trachée. Le mucus et les cils présents dans la surface interne de la trachée filtrent ensuite les microbes et toutes les autres substances qui pourraient ne pas avoir été piégés dans le pharynx ou le nez. L’air traverse alors les bronches pour arriver jusqu’aux poumons. Ces deux bronches se divisent en petits tubes, les bronchioles, qui se terminent par de minuscules sacs, les alvéoles. L’air traverse ainsi les bronchioles et arrive dans les alvéoles qui absorbent l’oxygène et l’envoient dans le sang. Ce sang oxygéné quitte alors les poumons pour se diriger vers le cœur afin d’être pompé et diffusé dans tout le corps. Pendant ce temps, le dioxyde de carbone retourne aux poumons pour être expiré.
Le système respiratoire et le tabac
Vous vous en doutez, ils ne font pas bon ménage. A chaque bouffée inhalée, les nombreux produits toxiques du tabac s’attaquent au système respiratoire, tapissant les parois du nez, de la bouche, de la gorge, de la trachée, des bronches et des poumons. Sans oublier les goudrons qui se déposent dans les bronches et les poumons, provoquant au passage une importante diminution du souffle. En se fixant aux globules rouges, le monoxyde de carbone, quant à lui, perturbe l’oxygénation de l’organisme et diminue la résistance à l’effort ainsi que l’énergie. Enfin, les substances irritantes, telles que l’acétone, entraînent une inflammation des bronches et font tousser.
La fumée de cigarette est de même la cause de différents types de maladies infectieuses, comme des bronchites, grippes et pneumonies ; de maladies inflammatoires telles que des bronchites chroniques et emphysèmes (dilatation permanente des alvéoles pulmonaires), de maladies allergiques comme l’asthme, et enfin de maladies cancéreuses l’appareil respiratoire.
Le système respiratoire est donc parfaitement essentiel au bon fonctionnement du corps. Notre mission est de le préserver au mieux ! Comment ? En arrêtant de fumer pour commencer ! Retrouver tous nos articles pour se sevrer plus facilement grâce à la vape.