La lutte contre le tabagisme est devenue une priorité de santé publique pour de nombreux gouvernements et institutions, et ce depuis de nombreuses années maintenant. La cigarette électronique s’impose, dès lors, comme un outil d’aide au sevrage incontournable, plébiscitée par de nombreux organismes et professionnels de la santé.
La lutte contre le tabagisme et la cigarette électronique.
La cigarette fait 8 millions de morts chaque année dans le monde. Plus de 7 millions des victimes étant des consommateurs ou d’anciens consommateurs et environ 1,2 million de non-fumeurs involontairement exposés à la fumée.
Responsable d’environ 75 000 décès dans l’hexagone, estimation fournie par Santé Publique France, le tabac est la première cause de mortalité évitable en France. Il tue un fumeur régulier sur deux et fait perdre 20 à 25 ans d’espérance de vie. L’arrêt du tabac représente donc un véritable enjeu de santé publique.
Depuis son arrivée, la cigarette électronique s’est imposée comme une alternative efficace d’aides au sevrage tabagique. D’après le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié par Santé Publique France : 56,4 % des fumeurs qui ont choisi une aide ont opté pour la vape. Loin devant les substituts nicotiniques et leurs : 38%.
Le taux de réussite de la vape dans ce cadre d’après l’enquête de l’European Tobacco Harm Reduction Advocates (ETHRA) qui regroupe 22 groupes européens de défense d’usagers de réduction des risques parue en 2020, montre que 83,5 % des anciens fumeurs utilisant la cigarette électronique ont réussi à arrêter de fumer. En 2019, les données du baromètre de santé publique France ont révélé que 700 000 personnes au moins avaient réussi à arrêter de fumer à long terme grâce au vapotage et qu’il était devenu l’outil d’aide le plus populaire.
Des résultats qui devraient ravir la communauté internationale de la santé publique. D’autant que la communauté des experts s’accorde aujourd’hui largement, sur le fait que la cigarette électronique est 95 % moins nocive que la fumée du tabac.
Il serait donc normal de penser que les gouvernements et les organismes de santé publique encouragent activement le milliard de fumeurs actuels à l’adopter le plus vite possible.
Le tabagisme chez les femmes
Si le tabagisme chez les hommes semble se stabiliser, voire diminuer, le tabagisme féminin est quant à lui en hausse constante. En effet, en 5 ans seulement, le nombre de décès attribuables au tabac a doublé chez les femmes. Un fait inquiétant quand on connait les effets du tabac sur la santé des femmes, mais aussi pendant la grossesse. Risque de prématurité, de problèmes cardiaques chez l’enfant ou encore risques de maladies ORL… Le tabagisme féminin est devenu en quelques années un véritable problème de santé publique, pour la génération actuelle mais aussi pour les prochaines. Une raison de plus de ne jamais déconseiller aux femmes l’utilisation de la cigarette électronique pendant la grossesse.
Quels gouvernements ou organismes publics de lutte contre le tabac ne saisiraient pas une telle opportunité ?
En effet et dans bien d’autres domaines de la santé, lorsqu’une opportunité de réduire les risques arrive, elle est plébiscitée et encouragée, des fonds sont rapidement débloqués pour la promouvoir. La cigarette électronique pourrait alors devenir l’outil majeur pour limiter la consommation de tabac à grande échelle.
Surtout que contrairement aux campagnes anti-tabac menées par les autorités, les cigarettes électroniques n’ont absolument rien coûté aux institutions.
Et pourtant, lors de la COP 8 en 2018, certains des pays membres avaient milité pour la prohibition mondiale de la vape. L’OMS, dès lors, avait recommandé aux gouvernements la prohibition du vapotage et à défaut la législation la plus dure possible contre cet usage.
De fait en UE, la TPD (Tobacco Products Directive), la directive européenne sur les produits du tabac, a classé les produits de la vape en tant que produits du tabac connexe, et a imposé aux pays membres une certaine réglementation, dont l’interdiction de la promotion et de la publicité pour le vapotage dans le but de ne pas rendre séduisant ce nouveau mode de consommation de nicotine et ne pas attirer à lui un public de non-fumeur, alors même que seulement, 2 vapoteurs sur 1.000 ne sont pas d’anciens fumeurs
Cette interdiction a des conséquences délétères. L’état de désinformation de la population française sur le vapotage et la nicotine, que révèle le sondage BVA commandé par l’association SOVAPE, paru en 2020 est très préoccupant. 75% des répondants ne savent pas que vapoter réduit massivement les risques par rapport à fumer et 78% d’entre eux pensent à tort que la nicotine est cancérigène.
Alors pourquoi, cette désinformation, ces interdictions et discrimination envers la cigarette électronique ? Cela interroge sur les motivations des gouvernements européens, américain et bien d’autres, sous l’égide de l’OMS, qui tendent à limiter l’usage de la cigarette électronique, pourtant bien moins nocive que le tabac.
« Tant que la cigarette électronique se développait, les ventes de tabac chutaient. Cette année, une majorité de Français pensent qu’elle est plus dangereuse que la cigarette classique et les ventes de tabac sont reparties à la hausse. C’est un échec du gouvernement » : Dr Philippe Presles : tabacologue et membre du comité scientifique de SOS Addictions.
Le vapotage est une initiative du secteur privé. Ce n’est sûrement pas parce qu’elle n’est pas issue de la communauté dédiée à la santé publique qu’elle soulève un tel scepticisme auprès des institutions…
La cigarette électronique est-elle un enjeu de santé publique ?
Nous croyons, nous, et nous ne sommes pas les seuls, que le vapotage est une révolution, qui aide des millions de personnes à travers le monde à sortir du tabagisme et à quitter cette consommation mortifère.
Nous devrions exiger des élus et des organismes de santé publique de placer, le vapotage, au cœur de la lutte contre le tabagisme. Car oui, face à ce fléau qu’est le tabac, la cigarette électronique est bien, un enjeu de santé publique.