Rétablir certaines vérités à propos de la vape est digne du mythe de Sisyphe tant cela ressemble à un éternel recommencement. Quel manque d’originalité de la part des détracteurs de la cigarette électronique. A quand des assertions du type : « Vapoter rend lumineux la nuit » qui égayerait les réseaux sociaux, plutôt que ces sempiternelles allégations trompeuses sur la dangerosité de vapoter. Alors c’est reparti pour un tour et tentons une nouvelle fois de « déboguer » tout ça. JeSuisVapoteur vous aide à y voir plus clair parmi toutes ses idées reçues sur la cigarette électronique.
Les idées reçues liant la cigarette électronique à des problèmes de santé
L’idée reçue la plus nocive : “vapoter est aussi dangereux que fumer”
La réponse est évidemment non. La vape est évidemment moins nocive que la cigarette.
les médecins estiment que la vape est 95 % moins nocive que la cigarette traditionnelle. Pas de combustion, pas de goudron, pas de monoxyde de carbone ni les 70 substances cancérigènes présentes dans une cigarette.
Quelques exemples de preuves :
Selon l’Académie Nationale de Médecine : « La vaporette moins dangereuse que la cigarette aide à l’arrêt et à la diminution de la consommation de tabac.»
Le Royal College of Physicians (UK) et les rapports du Public Health England (PHE) évaluent cette réduction des méfaits à au moins 95 %.
L’Académie des sciences américaine (NASEM) reconnait des « preuves concluantes » de la réduction d’exposition à de nombreux toxiques et cancérigènes en substituant le vapotage aux cigarettes.
« Un an de vapotage est moins dangereux qu’une journée de tabagisme. », estime le Pr. Dautzenberg, médecin et tabacologue, président de « Paris sans tabac », praticien dans le service pneumologie de l’hôpital de la Salpêtrière de Paris et professeur de médecine l’université Pierre et Marie-Curie.
“Vapoter occasionnellement ou régulièrement, augmente les risques d’infarctus du myocarde. “
Cette idée reçue, encore une fois fausse, provient d’une étude publiée en 2019 dont nous allons vous raconter l’histoire.
En juin 2019, le Tobacco Control Research and Education publiaient un article dans le journal de l’American Heart Association (JAHA), affirmait que vapoter doublerait le risque de faire une crise cardiaque. Leur analyse s’appuyant sur les données de l’étude PATH (Population Assessment of Tobacco and Health survey). Le Tobacco Control Research and Education ayant omis de préciser que dans cette étude du PATH, la majorité des patients avaient fait leur infarctus en moyenne, 10 ans plus tôt, avant de se mettre à la vape.
Le 18 février 2020, le Tobacco Control Research and Education retirait sa publication suite aux reproches adressés par la communauté scientifique sur leurs méthodologies et conclusions.
Quand au fait que les deux professeurs signataires de cet article avaient touché 13,6 millions de dollars comme fonds pour cette étude de la part de Tobacco Control Research and Education, n’est qu’un détail. Comme quoi se tromper peut rapporter gros quand on travaille pour les bonnes personnes.
“L’utilisation de la cigarette électronique est source d’infections bucco-dentaires”
Une étude conduite par l’Université de New York et publiée en février 2020 dans la revue Science a montré que 43% des personnes utilisant des cigarettes électroniques souffraient de maladies des gencives et d’infections buccales contre 73% chez les fumeurs et 28% chez ceux qui ne fumaient ou ne vapotaient pas. Les chercheurs expliquaient alors que « l’utilisation de cigarettes électroniques modifie le microbiote de la bouche et rend les vapoteurs plus sujets aux inflammations et aux infections ». Ces dernières étant à l’origine de problèmes aussi divers que les caries ou la parodontite. C’est donc exacte, bien que ne jaunissement pas les dents (c’est le goudron lié à la combustion du tabac qui en est responsable), l’utilisation quotidienne de la cigarette électronique n’est pas sans danger pour le microbiote de votre bouche, mais toujours moins que le tabac et sans parler des sodas.
“La vape provoque des pneumonies mortelles”
Le 7 septembre 2019, le magazine Le Point titrait l’un de ses articles : « Cigarette électronique : une maladie inquiétante tue cinq personnes aux États-Unis ». Suite à un communiqué du CDG, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies Américains, rapportant « la survenue de pneumopathies lipidiques aiguës liées à la cigarette électronique en Caroline du Nord, en juillet-août 2019 ».
1 080 cas, dont 18 décès ont été recensé aux USA.
La raison à cette « épidémie » fût rapidement identifiée, des E-liquides pour cigarettes électroniques à base de THC et d’acétate de Vitamine E, provenant de contrefaçons achetées au marché noir. L’acétate de Vitamine E, étant la cause de ces pneumonies lipidiques.
En France, il faudra attendre le 16 octobre pour que la Société francophone de tabacologie (SFT) fasse un premier communiqué de presse signalant que la cigarette électronique n’était en rien responsable de cette épidémie Américaine, mais bien des produits frauduleux achetés de manière illégale.
A noter qu’à ce jour aucun cas de pneumopathies lipidiques aiguës liées à la cigarette électronique n’a été constaté en France.
Les idées reçues concernant l’effet passerelle
La vape est une passerelle vers le tabagisme et plus particulièrement chez les adolescents
Une assertion relayée par l’OMS entre autre. Est-il nécessaire de rappeler que la vente des produits de la vape sont interdits aux mineurs en France. Tout comme la cigarette, l’alcool et les jeux d’argent…
Encore une fois, de nombreuses études ont prouvé que tout cela n’était que mythe.
Le professeur B. Dautzenberg, médecin pneumologue à l’Hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière et ancien Président de l’Office Français de Prévention du tabagisme, mettait en avant, dès 2017, une étude (The use of e-cigarettes in adolescents: public health consequences) dans laquelle il concluait que l’effet passerelle de la cigarette électronique vers la cigarette à combustion n’existe pas.
Une étude de l’INSERM datant de novembre 2020 confirme l’absence d’effet passerelle de la vape au tabac en France : 81% des adolescents qui ont testé la cigarette électronique ne sont pas fumeurs quotidiens à 18 ans.
Selon les auteurs 43 % des français de 17 à 18 ans ayant expérimenté le vapotage n’ont jamais fumé ni même expérimenté la cigarette. Cette étude révèle aussi une réduction de 42 % du risque d’être fumeur quotidien à 18 ans pour ceux qui ont essayé la cigarette électronique par rapport à ceux qui ont expérimenté en premier la cigarette.
Quand à l’effet passerelle chez l’adulte, il est bon de rappeler que la vape est avant tout une aide au sevrage tabagique. Le mieux étant de ne jamais commencer à fumer pour éviter de devoir vapoter. L’inverse est un pur fantasme relayé par les détracteurs de la cigarette électronique. Si la vape avait le pouvoir de vous emmener à la cigarette, le lobby du tabac ferait sans doute moins pression sur l’union Européenne et l’OMS pour l’interdiction de celle-ci.
Les idées reçues sur la cigarette électronique liées au manque d’information
“Personne ne connait la composition des e-liquides”
En France, les laboratoires et fabricants de E-liquides doivent notifier leurs produits ainsi que leurs compositions à 3 organismes différents : INRS, ANSES, TPD.
Les 4 composants d’un E-liquide sont connus les voici :
– La Glycérine Végétale (VG) d’origine végétale et donc naturelle.
– Le Propylène Glycol d’origine végétale employé dans les inhalateurs médicaux ou d’origine chimique (PG).
– Des arômes alimentaires pour la plupart.
– De la nicotine dans le cas de E-liquides nicotinés.
L’idée reçue la plus répandue : “La nicotine est un poison et/ou cancérigène”
Certes la nicotine est une substance addictive, mais elle n’est pas toxique aux doses inhalées par un fumeur ou un vapoteur. La nicotine n’a pas de classement cancérigène. La nicotine est présente naturellement dans les feuilles de tabac mais aussi dans les tomates et les aubergines…
Si vous désirez en savoir plus sur la nicotine, retrouvez l’article Je Suis Vapoteur dédié !
“Les cigarettes électroniques peuvent exploser”
Et oui, ça peut arriver… Ce n’est pas la cigarette électronique qui est en cause mais sa batterie. les règles de sécurité concernant le transport et l’utilisation des accus rechargeables sont écrites noir sur blanc dans le mode d’emploi qui accompagne ces produits. Encore faut-il le lire.
Que ce soit : des Fake-news, des Hoax, des mythes ou de pures légendes. La liste est longue et celle présentée ci-dessus n’en est qu’une partie infime. La vape est victime d’une désinformation sans pareille, souvent relayée par des médias peu scrupuleux en recherche de sensationnalisme ou par des institutions ayant des intérêts à discréditer la cigarette électronique pour des raisons souvent économiques ou morales.
Quand vous viennent à l’esprit des idées reçues sur la cigarette électronique, n’oubliez pas de vérifier les faits.
Gardez à l’esprit que le secteur de la vape fait partie des acteurs majeurs en faveur de la réduction des risques tabagiques.