Le monde de la vape et les experts scientifiques mettent la pression…
sur les institutions en prévision de la COP9.
Alors que le salon Vapexpo vient à peine de fermer ses portes, la vape et ses défenseurs se remettent en ordre de bataille en prévision des débats à venir. Les vapoteurs anonymes se mobilisent déjà autour du #Jesuisvapoteur pour relayer auprès de leurs députés les informations balayant les allégations trompeuses du dernier rapport de l’OMS.
En parallèle, l’ETHRA et ses partenaires ont écrit aux chefs de délégations européennes à la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT), avant la 9e Conférence des parties (COP9) avec le même but : rétablir les vérités et inscrire pleinement la vape comme un outil de lutte contre le tabagisme.
Les associations de vapoteurs européens se mobilisent (ETHRA).
L’ETHRA (European Tobacco Harm Reduction Advocates ) qui est le rassemblement de 23 associations de vapoteurs, présente dans 16 pays européens, soutenue par des experts dans le domaine du contrôle du tabac et de la recherche sur la nicotine, est la voix de 27 millions d’utilisateurs européens d’alternatives au tabac à faible risque et de bien plus d’utilisateurs potentiels.
Voix qu’elle porte auprès des chefs de délégation des parties européennes pour la 9e Conférence des Parties de la CCLAT (COP9).
Le texte présenté par L’ETHRA, le mardi 19 octobre 2021, à ces délégations européennes représente les opinions des millions d’ex-fumeurs qui ont considérablement amélioré leur santé en passant à des alternatives sans fumée et à faible risque par rapport aux cigarettes de tabac.
Traduction et extraits de la lettre de L’ETHRA :
Texte original en anglais.
« En tant que consommateurs, nous sommes les plus touchés par les réglementations disproportionnées et imprudentes, mais nous sommes exclus de toute discussion. Nous ne sommes pas écoutés, nous ne sommes pas consultés, nous sommes ignorés. »
« L’OMS n’a cessé de minimiser ou de nier les avantages de la réduction des méfaits du tabac pour la santé, d’en exagérer les risques et de choisir et d’interpréter de manière sélective les données scientifiques pour étayer ses arguments. L’OMS encourage les interdictions et la réglementation excessive de ces produits sans fumée, mais ignore les conséquences néfastes involontaires probables de ces mesures, qui seraient davantage de tabagisme, de mauvaise santé et de marchés noirs non réglementés. Les parties devraient attendre et exiger une meilleure analyse scientifique et politique et être ouvertes aux idées d’experts, de consommateurs et d’entreprises possédant des connaissances spécialisées sur l’utilisation de la réduction des méfaits du tabac pour réduire la charge de morbidité. »
« En tant qu’anciens fumeurs, nous comprenons mieux que quiconque combien il peut être difficile d’arrêter de fumer. La plupart d’entre nous ont fait de nombreuses tentatives d’arrêt infructueuses en utilisant les méthodes traditionnelles de sevrage, et ce n’est que lorsque nous avons trouvé des produits à base de nicotine plus sûrs que nous avons finalement pu arrêter de fumer et rester non-fumeurs. La vape, le snus, les patchs de nicotine et les produits du tabac chauffés s’avèrent être des méthodes extrêmement populaires et efficaces pour arrêter de fumer dans l’UE. »
« Nous demandons que les mesures de réduction des méfaits du tabac soient intégrées aux mesures actuelles de lutte antitabac, conformément à l’article 1(d)* de la CCLAT, qui inclut la réduction des méfaits du tabac dans la définition de la lutte antitabac. »
A cette lettre L’ETHRA a joint la récente lettre d’experts, signée par 100 spécialistes des sciences, de la politique et de la pratique de la nicotine, qui appelle les Parties à la CCLAT à adopter une position positive sur la réduction des méfaits du tabac.
Cent spécialistes en science, politique et pratique de la nicotine exhortent l’OMS à moderniser son approche de la politique sur le tabac.
Lundi 18 octobre 2021, un groupement de cent experts mondiaux, indépendants en matière de science et de politique du tabac et de la nicotine ont écrit pour demander instamment aux Parties à la CCLAT d’encourager l’OMS à supporter et promouvoir l’inclusion de la réduction des méfaits du tabac dans la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
Ce document les invite à analyser en sept points les dernières recherches sur la cigarette électronique et leur fait part de leurs recommandations à ce sujet.
Les auteurs, dans ce texte, rappellent aux lecteurs, l’essai scientifique de la « Society for Research on Nicotine and Tobacco » (SRNT) qui compte en son sein les experts les plus crédibles au monde. Rapport qui s’attaquait à de nombreuses idées fausses concernant les risques pour la santé, l’effet passerelle, la consommation par les jeunes et la dépendance.
Le document concluait :
« Bien que les preuves suggèrent que le vapotage augmente actuellement le sevrage tabagique, l’impact pourrait être beaucoup plus important si la communauté de la santé publique prêtait sérieusement attention au potentiel du vapotage pour aider les fumeurs adultes, si les fumeurs recevaient des informations précises sur les risques relatifs du vapotage et du tabagisme et si les politiques étaient conçues en tenant compte des effets potentiels sur les fumeurs. Mais ce n’est pas le cas. »
Ces experts dans ce courrier daté du 18 octobre, fustigent donc l’OMS qui : « n’a pas tenu compte de la possibilité de transformer le marché du tabac en passant des produits à haut risque aux produits à faible risque. L’OMS tourne le dos à une stratégie de santé publique qui pourrait éviter des millions de décès liés au tabagisme. »
« Une grande partie de la rhétorique de l’OMS présente la réduction des risques liés au tabac comme une stratégie de l’industrie visant à saper la lutte antitabac. Mais cela ignore le soutien substantiel des experts en faveur de la réduction des méfaits du tabac dans les domaines de la santé publique et de la lutte antitabac et l’expérience de millions de fumeurs qui ont réussi à changer de mode de vie et qui sont en meilleure condition physique, sociale et économique. »
Retrouvez l’intégralité de ce document en français en suivant le lien : Lettre de cent spécialistes en science, politique et pratique de la nicotine.
Les vapoteurs ne sont pas seuls et désorganisés, n’en déplaise à certains. Les professionnels de santé, les experts et un grand nombre de citoyens du monde entier se mobilisent pour lutter contre le tabagisme et défendre la vape. Ne baissons pas les bras et continuons à l’affirmer haut et fort : #jesuisvapoteur
*Article 1(d) de la CCLAT : « On entend par “lutte antitabac” toute une série de stratégies de réduction de l’offre, de la demande et des effets nocifs visant à améliorer la santé d’une population en éliminant ou en réduisant sa consommation de produits du tabac et l’exposition de celle-ci à la fumée du tabac. »